Revue de Presse de


      

     
   
  
  SEREN.DIPITY 

 


Campagne d'affichage dans le métro parisien pour la collection Spécial Suspense d'Albin Michel

 


LA 2ème CHRONIQUE DE GERARD COLLARD - 27 décembre 2010

"On va dire que je fais encore dans l'hyperbole mais.. chef d'œuvre des chefs d'œuvre. J'ai beaucoup d'amis qui ont lu ce bouquin et qui sont restés scotchés de chez scotché... Une des petites merveilles du polar français de cette année." Gérard Collard

http://www.lagriffenoire.com/blogtv/livres/livre-la-chronique-de-gerard-collard-la-promesse-du-feu-2/


LA CHRONIQUE DE GERARD COLLARD - 18 octobre 2010

Pour cette nouvelle chronique, Gérard Collard nous fait découvrir « un des grands nouveaux écrivains français dans la lignée de Franck Thilliez »… Gérard est tombé par hasard sur le livre de Mikaël Ollivier « La promesse du feu » aux Editions Albin Michel. Un livre au suspense haletant… De quoi éveiller l’envie de lire ce livre le plus rapidement possible!!!!

Regardez…

http://www.lagriffenoire.com/blogtv/livres/livre-la-chronique-de-gerard-collard-la-promesse-du-feu/


PRESSES DE LA MANCHE - février 2010

cliquer sur l'article pour l'aggrandir


ENCRES VAGABONDES - novembre 2009

Nombreux sont ceux qui auraient pu souhaiter la mort de Baptiste Legendre. Pourtant, ce n'est pas dans la longue liste de ses ennemis qu'il faut chercher celui ou celle qui l'a assassiné en ce matin de la fin du mois de juin qui, en Hérault, a vu le premier grand incendie de forêt de la saison.

Mais alors où chercher ?
C’est la question que se posent les deux frères Le Guen. Damien, le plus jeune, est maréchal des logis-chef dans la gendarmerie. Guillaume, l’aîné, est commissaire de police. L’échange d’informations les aide beaucoup dans la quête de la vérité. Deux personnages qu’on découvre peu à peu dans leurs soucis existentiels et dans leur relation à leur mère qui ne rate pas une occasion de leur faire raconter leurs enquêtes pour jouer à son tour à Agatha Christie.

Officiellement, Baptiste était ouvrier forestier, mais cette activité ne représentait qu'une partie de ses revenus, celle, infime, qu'il déclarait chaque année au fisc.

Pas clair, ce baptiste ! Il trempait dans de sombres affaires depuis bien longtemps. Beaucoup d’ennemis mais c’est du côté de sa maîtresse que les premières investigations nous entraînent.
Tiffany Roche, une drôle de fille, photographe professionnelle, rousse comme le feu, ce feu avec lequel elle entretient une relation passionnelle et douloureuse depuis ses douze ans, plus précisément depuis le 27 juin 1992, un souvenir qui vient encore peupler ses nuits de cauchemars.

Le feu est un élément essentiel du roman. C’est dans l’incendie de son 4x4 que Baptiste Legendre trouve la mort et on sait dès les premières pages qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un crime. On sait aussi que Tiffany a passé la nuit avec lui et on la retrouve errant au milieu de l’incendie, subjuguée, fascinée, mitraillant les flammes avec ses deux appareils photo. Mais ce qu’elle a fait entre le moment où elle a quitté la maison de Baptiste et celui où elle est encerclée par le feu, aucun souvenir. Heureusement les rotations de Canadairs ont commencé et un pilote particulièrement aguerri la repère au milieu de la fournaise.

Ce pilote est un autre très beau personnage du roman. Tariq Amraoui, né en banlieue parisienne, en rage dès l’enfance et surtout depuis un certain événement lié à son père, une humiliation qui l’obsède. Cette perpétuelle colère a été le moteur de sa réussite scolaire et lui a permis d’intégrer l’armée de l’air comme pilote de chasse puis de choisir une autre façon de servir en rejoignant les effectifs de la Sécurité Civile pour lutter contre les incendies. Très tôt, il avait compris que l’aviation civile ne suffirait pas à apaiser sa rage et qu’il lui faudrait des appareils plus combatifs que ceux qui transportaient élégamment hommes d’affaires et touristes à travers le monde.
Quand il a repéré la jeune femme rousse entourée par les flammes, il n’était pas question de la laisser brûler et, au prix d’une grave désobéissance, il a déversé ses tonnes d’eau pour lui ouvrir une brèche. Bien sûr ensuite, il va la revoir… Son rôle est d’éteindre les feux pas de savoir qui les a allumés. Et puis ce Baptiste Legendre, Tariq a quelques raisons de ne pas pleurer sa mort…

Damien Le Guen, le gendarme, est chargé de l’enquête mais rencontrer Tiffany ne le laisse pas de marbre. Dès le premier regard, il se souvient l’avoir déjà croisée, il y a longtemps, dans l’enfance, comme une apparition consolante un jour de gros chagrin. Peut-il lui faire confiance, croire à son innocence ?

Tiffany ment dès le début en affirmant qu’elle a passé la nuit à Marseille chez Xavier. Cet ami de longue date est prêt à tout pour lui rendre service. Il connaît ses soucis récurrents, ces absences, ces pertes de mémoire qui la laissent dans le doute, ne sachant jamais si elle a commis ou non ces actes qu’elle découvre après coup. Il est son confident, toujours disponible. Enfin jusqu’à maintenant. Parce qu’il vient de rencontrer une jeune Australienne, Mary, dont il est follement amoureux. Voilà qui va sérieusement modifier leur relation…

Tiffany, Tariq, Damien, Guillaume, Xavier, Mary… des personnages bien campés, auxquels on s’attache rapidement et dont le chassé-croisé sur fond de crimes et d’incendies constitue un roman tout à fait passionnant. La documentation de l’auteur sur les pilotes de Canadairs est sérieuse et permet la découverte d’un univers peu connu qui ajoute au plaisir de suivre cette enquête dont plusieurs mystères ont leur origine dans l’enfance des personnages. Une intrigue bien construite pour un très agréable moment de lecture. Sans doute, un jour, une adaptation au cinéma ou à la télévision comme l’ont déjà connue d’autres livres de l’auteur. A suivre…

Serge Cabrol
(04/11/09)
http://www.encres-vagabondes.com:80/magazine/ollivier.htm


L'ECHO DE LA HAUTE VIENNE - janvier 2010

[...] Une intrigue originale où l'on retrouve des personnages complexes dont l'auteur d'écrit les sentiments et les motivations avec talent. Il nous livre aussi une réflexion fascinante sur le comportement humain face au feu tout en faisant la part belle à l'écriture.


LE RAIL (Belgique) - janvier 2010

[...] Cette "promesse du feu" est à la fois un polar et un roman d'analyse d'une redoutable efficacité. A l'intrigue policière, l'auteur a ajouté une dimension psychologique qui en décuple tout l'intérêt. [...] Mikaël Ollivier a parfaitement tiré son épingle du jeu de ce pari audacieux de mêler deux genres littéraires sans tomber dans la facilité ou la psychologie de bas étage. Son livre est captivant et intelligent.


L'AEROBIBLIOTHEQUE - oct. 2009

Le roman de Mikael Ollivier n’est pas un roman aéronautique. La présence d’un roman policier à suspense dans l’Aérobibliothèque ne s’explique que par l’importance d’un des personnages du livre, pilote de Canadair de son état, au cœur d’une histoire de feu, de vengeance et d’amour qui lie avec bonheur l’ensemble des personnages de ce roman.

Rares sont les romans à s’être emparés d’un tel personnage, plus rare encore sont ceux qui sont parvenus à mélanger pure fiction et réalisme aéronautique. Ici, sur ce seul point aéronautique, les recherches documentaires de l’auteur sont sensibles, car tout sonne vrai, des explications données sur le fonctionnement de cet avion unique aux communications radio et au vocabulaire employé. Il y a nécessairement quelques arrangement avec la réalité — sinon, comment pourrait-il exister un seul roman, plus particulièrement dans la catégorie "polar" — mais l’ensemble est juste et réaliste. La cohérence de l’aspect aéronautique rejaillit sur la cohérence globale du roman et renforce le suspens ainsi que le plaisir de cette lecture de détente.

De plus, l’auteur, qui a déjà publié plusieurs romans dans la désormais célèbre collection "Spécial Suspens", laquelle célèbre ses 30 ans cette année, maîtrise le genre et son art puisqu’il est difficile de débusquer le coupable avant qu’il ne soit "vendu" explicitement à quelques pages du mot "Fin" ; autant de bons points aux yeux de ceux qui se sont lassés des rebondissement téléphonés et des "méchants" évidents d’autres œuvres d’auteurs moins talentueux.

Une bonne histoire, des personnages crédibles, un environnement technique maîtrisé ; aucun doute, nous avons là un bon polar que l’on peut conseiller sans restriction.

Frédéric Marsaly


SEREN.DIPITY - oct. 2009

Après le polar à l'américaine façon Stevens et son monumental Au-delà du mal, un petit détour du côté des frenchies nous fera du bien. Bacchus merci, il n'y a pas en France que Grangé (nouveau roman sorti en septembre chez Albin- Non, merci : je ne lis plus Grangé depuis au moins 4 ans) et Chattham (tome 2 à paraître en novembre, toujours chez Albin -je ne lis plus non plus)
C'est chiant quand les auteurs français se mettent à faire de l'amerloque... C'est comme les versions frenchy des Experts : regardez (ou plutôt ne regardez pas) RIS. Vous vous souvenez de LABO 2000 quand vous êtiez petits? Ben, les Experts en France, c'est trois boites de LABO 2000 avec des acteurs qui ont trop regardé Les Feux de l'amour (oh, putain, les regards qu'ils se lancent!!!). Vous pouvez éventuellement regarder ça, si vous avez un peu bu : dans ce cas, c'est drôle.
Mais revenons à nos livres. Encore et toujours chez Albin Michel (encore eux -je vais demander des honoraires!) vient de sortir le nouveau roman de Mikael Ollivier : La Promesse du feu.
Dans le sud de la France, la saison des incendies commence par un premier feu meurtrier. Un homme crame dans son 4x4 (ça lui apprendra à avoir un 4x4). A côté du véhicule, l'incendiaire fait des petits pas. Comme un rituel, une célébration.
C'est parti. L'été sera chaud.
Tout le talent de Mikaël Ollivier est de ne pas avoir recours lourdingue à l'art de la fausse piste far-fetched. La fausse piste qu'on voit venir de loin, grossière. Ici, le doute n'est pas chez le lecteur : il est chez les personnages.
Tiffany, la petite amie troublante et troublée du carbonisé est dans les flammes. Elle est photographe. Elle est hanté par le feu et par un drame familial. C'est avec et sur Tiffany que le lecteur va douter.
Très bien construit le polar de Mikaël Ollivier va vous mettre à l'épreuve. Vous aimez les puzzles? Non? C'est con, ça vous serait utile.
Mais l'auteur n'a pas oublié qu'un bon roman policier, ce n'est pas qu'une intrigue. Les deux frères mêlés à l'enquête (un gendarme et un policier) sont très attachants par leur faiblesses. Et, en plus, ils aiment Springsteen -ce qui ne gache rien. Quelques citations, dont une magnifique (Is a dream a lie if it don't come true?), et des références plus discrêtes viennent nous rappeler que l'auteur est aussi le biographe du Boss. (Tiens, pour la peine, je vais bientôt reposter l'entretien que Mikaël Ollivier nous avait accordé il y a quelques mois)
En plus des deux flics, il y a leur maman qui est adorable : elle cite Henning Mankell et elle a une vie sexuelle plus épanouie que ses deux fils réunis.
Voilà : c'est bien écrit, très rythmé et donc très efficace. Merci Mikaël, ça me réconcilie avec le polar à la française! (Souvenez-vous : le dernier Philip Leroy m'était tombé des mains)

Signé Stéphane.
Lien vers le blog seren.dipity


KLIBRE - oct. 2009

Lire l'interview de Mikaël Ollivier
(http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=interview&id=37)


  © David Delaporte/k-libre


LE TEMPS - oct. 2009


L'EST RÉPUBLICAIN - oct. 2009


1001 LIVRES - oct. 2009

"Promis, c’est un livre frémissant."
Lire la suite de la critique de Christophe.


PARIS NORMANDIE - oct. 2009

Lire l'interview en ligne de Mikaël Ollivier.


MIDI LIBRE - oct. 2009

Un polar brûlant dans nos garrigues

Ses mains sont attachées au volant de son 4x4 lorsque son assassin enflamme le véhicule, et le regarde brûler.
Tiffany court dans la garrigue héraultaise, son appareil photo à la main devant l'incendie qui galope, et prend au péril de sa vie d'incroyables clichés du brasier qui la cerne.
Târiq est pilote de Canadair, et décolle de Martigues pour éteindre les feux qui dévorent la forêt méditerranéenne. Alain marie son fils, à Montpellier, et dans la soirée, meurt carbonisé, dans le cabanon de jardin de la belle villa. Coïncidences ? Non. Quel secret oublié relie ces éléments épars, que seul le feu réunit ? Voilà la trame de ce bon roman noir, qu'Albin Michel publie dans sa collection Spécial Suspense, qui fête actuellement ses trente ans d'existence.
L'auteur, Mikaël Ollivier, situe son intrigue autour de Montpellier, où un gendarme tente d'élucider plusieurs dossiers plutôt brûlants. Au-delà de l'enquête policière, on découvre une galerie de personnages aussi troublants qu'attachants, comme Tiffany, cette jeune femme qui ne peut oublier ses émois d'adolescente auprès de sa cousine disparue, ou son ami Xavier, qui tombe amoureux d'une brune bien ambiguë. A l'arrivée, un suspense bien maîtrisé, au parfum sulfureux. Idéal, pour savourer encore un peu la chaleur de l'été.

François BARRÈRE


NICE MATIN - sept. 2009


CONFIDENTIELLES.com - sept. 2009

Mikaël Ollivier est à la fois auteur et directeur de collection aux éditions Thierry Magnier. Il publie aujourd’hui La Promesse du feu (Albin Michel), un polar dans lequel son héroïne Tiffany, une jeune photographe, est obsédée par le feu, tandis qu’un cadavre est découvert au cœur d’un incendie…

Mikaël Ollivier revient également sur la parution de son livre Tu sais quoi ? (Pocket jeunesse), dans un autre registre : une fillette s’invente une vie fascinante auprès de ses voisins…

Enfin, il aborde son rôle de directeur de collection aux éditions Thierry Magnier, entièrement dédié aux nouvelles, un genre qu’il aimerait voir plus présent sur la scène littéraire.

Mikaël Ollivier nous parle de ses multiples actualités :

 

http://www.confidentielles.com/r_644_lisa-gardner-et-mikael-ollivier---special-suspense.htm


METROTIME.be - sept. 2009

http://www.metrotime.be/Profession_faire_peur.html


DHnet.be - sept. 2009

Écrivain, en toutes lettres

Mikaël Ollivier parvient enfin à s'avouer auteur
S'il n'y avait eu, en 2001, La vie en gros , peut-être que Mikaël Ollivier n'aurait jamais été un auteur à succès, publié dans la collection Spécial Suspense. Jusque-là, il est scénariste pour la télé et son seul roman n'a pas été vraiment un succès. Du reste, ce qu'il aime, lui, c'est le cinéma.
Seulement voilà, la littérature a rattrapé ce jeune quadragénaire (naissance à Versailles le 22 mars 68, enfance parfumée dans l'appartement au-dessus du magasin de fleurs de ses parents) et depuis Trois souris aveugles, il a rejoint des auteurs mythiques.
Avec son dernier livre, La promesse du feu , il a l'impression d'avoir franchi une étape, même s'il reste toujours très mal à l'aise avec les étiquettes. Le mieux, finalement, est qu'il se la colle lui-même, en choisissant le terme qui lui convient le mieux. Il a choisi Thriller intimiste. Pas mal, non ?

Mikaël Ollivier livre sa propre recette d'un vrai thriller...
Un incendie comme on en connaît chaque année dans le sud de la France à la saison chaude ravage des dizaines d'hectares de garrigue et de forêt dans l'arrière-pays de Montpellier.
Au cœur du brasier, un cadavre calciné est découvert dans la carcasse fumante d'un 4 x 4. D'autres suivront. Au cours de l'enquête, des soupçons se portent assez vite sur une jeune photographe de renom obsédée par le feu. Est-elle foncièrement pyromane ? Cherche-t-elle des réponses aux questions qui la hantent depuis l'adolescence, depuis le drame qui a brisé sa vie ? S'agit-il d'un règlement de comptes ou d'un crime passionnel ? Telles sont les questions que se posent les enquêteurs et que Mikaël Ollivier propose à la réflexion de ses lecteurs.

"Ce n'est pas le feu qui est au cœur de mon livre mais des personnages : l'héroïne Tiffany, le pilote du Canadair, les victimes, les enquêteurs qui piétinent et les rapports qu'ils ont entre eux. Je cherche à donner chair à mes personnages. Pour cela, je marche par images. Le feu notamment. Il m'est arrivé, en décrivant ses ravages, d'avoir de véritables bouffées de chaleur. Pour moi, écrire est très physique. C'est pourquoi je traque jusqu'au moindre détail. "

Précisément. Vous donnez dans votre livre des détails très précis sur les opérations d'extinction de l'incendie comme sur le pilotage d'un Canadair. Que recherchez-vous par là ?
"Le feu n'est qu'un prétexte, les opérations aériennes, un travail technique. Ce qui compte vraiment, c'est d'entrer dans la peau des personnages, découvrir notamment ce qui hante l'incendiaire, ses motivations profondes et trop souvent refoulées."

Motivations qui, semble-t-il, résident moins dans la fascination du feu que dans une recherche de rédemption, dans les drames de son enfance.
"Tout vient de là. La vie se prépare et se joue pendant l'enfance. On peut également le constater dans le roman de Lisa Gardner, Sauver sa peau (Albin Michel) ll y a là un point commun entre nos deux livres qui me semble essentiel et donne à réfléchir à nous parents. Que faisons-nous de nos enfants ? Quelle vie leur préparons-nous ? Cela, c'est un vrai thriller !"

I.M et M.M.


ACTU24.be - VERS L'AVENIR - sept. 2009

[...] L'auteur aime brouiller les codes, alterner les (fausses) pistes, dans ce récit haletant où se croisent une jeune femme traquée par une ombre, deux frères flic et gendarme et leur Miss Marple de mère, et une généreuse galerie de personnages, tous avec leurs failles, leurs ambiguïtés, leurs parts de nuit.

Histoire obsédante d'une vengeance traversant le temps, d'un amour impossible, « La promesse du feu » est un moment de lecture quatre étoiles.

Mikaël Ollivier, l'orfèvre noir, invente le « thriller intimiste »

Mikaël Ollivier, La promesse du feu flirte autant avec le thriller, pour ses scènes d'action, qu'avec le polar.
« Vous avez raison. Je suis en quelque sorte à mi-chemin entre les deux genres. J'aime penser que j'ai inventé ce que j'appelle le "thriller intimiste” . »

De fait, vous avez l'audace de couper la mécanique du récit, régulièrement, pour vous attacher à la biographie de vos personnages, pour révéler leurs profondeurs.
« C'est ce qui m'intéresse : savoir d'où ces personnages viennent, quelles faiblesses sont les leurs, comment leur histoire personnelle les a forgés. Je prends le pari de dévoiler certaines de ces pages biographiques, même si ces lignes ne font pas forcément avancer l'intrigue. »

De même, vous semblez avoir beaucoup d'affection pour ce que l'on pourrait appeler les « figurants » du livre, les personnages secondaires.
« Mon livre est en quelque sorte un texte choral. Où même ces « figurants » - j'aime votre expression - ont voix au chapitre. Je travaille aussi comme scénariste pour le cinéma. J'ai de la tendresse pour ces personnages secondaires. [...] Croire qu'on écrit un polar entre une rasade de whisky et une bouffée de tabac est un fantasme. Écrire est un travail, au sens noble du terme. Personnellement, j'ai besoin d'une discipline stricte quand je suis en phase d'écriture. Mon désir de raconter une histoire ne se concrétise qu'au fil de rituels de travail précis : lever tôt le matin, et passer des journées dans une solitude presque monacale. L'acte d'écrire est fragile comme la flamme d'une bougie : il suffit d'un rien pour anéantir beaucoup d'efforts. »

En refermant le livre, on a un pincement au coeur. Il est difficile de dire au revoir à vos personnages.
« Alors je vais vous faire un plaisir. Je suis à nouveau au travail, pour un livre où l'on retrouvera les deux frères. »

Cédric Flament


MFM / La matinale - sept. 2009

"C’est prenant, fascinant, un suspense remarquable ! Laissez-vous tenter !"


RAYON POLAR - sept. 2009

[...] La qualité principale de Mikaël Ollivier consiste, ici comme dans ses précédents titres, à soigner tout particulièrement les ambiances, à entretenir une tension énigmatique. C’est à travers le vécu des personnages qu’avance l’histoire. On nous offre des détails sur leur passé, des épisodes marquants. On partage certains de leurs états d’âmes, de leurs doutes intimes. On s’interroge sur l’ombre rôdant peut-être autour de Tiffany. Pourtant, malgré ces précisions, subsiste un flou sur leur responsabilité effective. C’est là que réside le talent de cet auteur. Comment ne pas apprécier la passionnée de polars Nancy Le Guen, élément souriant qui n’est pas une simple figurante? Le récit est aussi alimenté par des scènes d’action, dont les rigoureuses reconstitutions des interventions de Canadairs. Un suspense riche en questions sur le rôle de chacun, et tout en finesse psychologique, dans lequel on s’installe avec délectation.

Claude Le Nocher

www.rayonpolar.com
http://action-suspense.over-blog.com/article-35894221.html


PAGE DES LIVRES - sept. 2009

Un cadavre calciné est retrouvé dans la garrigue provençale après un incendie criminel. Tiffany, jeune photographe en pleine ascension, est la principale suspecte [...] Qui est elle ? Un assassin dévoré par une froide vengeance ? Une pyromane arriviste prête à tout pour le cliché qui la rendra célèbre ? Une victime étrangement fascinée par l'incandescence du feu ? Mikaël Ollivier a su mener de front des scènes d'action spectaculaires et une analyse psychologique poussée de ses personnages, lesquels sont parmi les plus attachants qu'il ait jamais créés. L'auteur porte un soin tout particulier aux protagonistes secondaires, qui sont bien plus que de simples faire-valoir pour les héros. C'est un thriller intimiste, où le passé et la culpabilité qui rongent Tiffany sont comme un incendie ravageur dévorant tout sur son passage.
Laurence Le Quilliec


Editions Albin Michel
parution : sept. 2009
collection : spécial suspense
genre : roman noir
19,90 euros - 416 pages
ISBN : 978-2-226-19240-0

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