JE
BOUQUINE - décembre 2005
[...] Un roman qui fait froid dans le dos,
car la réalité n'est pas loin. E-den parle aussi
avec justesse de la relation d'un père et son fils.
BRENOLE
DU LIVRE JEUNESSE - décembre 2005
[...] Les relations parents-enfant et la drogue
sont au cœur de ce roman de science-fiction qui vous
tient en haleine jusqu'à la dernière page. A
consommer sans modération et sans risque ! (M.V.)
JE
BOUQUINE - septembre 2004
ANTICIPATION
Le père de Goran est spécialisé
dans la lutte contre les stupéfiants. Par hasard, Goran
croise Mélanie, dans un coma profond après l'injection
d'une nouvelle drogue électronique. Goran n'a qu'une
obsession : la revoir. Il la rejoint dans son paradis artificiel,
mais le rêve tourne au cauchemar. Un roman qui fait
froid dans le dos : la réalité n'est pas loin.
Mais un roman qui parle aussi avec justesse de la relation
d'un père et son fils.
Jessica Jeffries-Britten
FRANCE
INFO - 22 août 2004
L'été en romans
Tout
cet été sélection de grands romans pour
la jeunesse dans Les Enfants des livres ; aujourd'hui E-Den
de Mikaël Ollivier et Raymond Clarinard, c'est aux éditions
Thierry Magnier.
Eden, comme le paradis, mais aussi comme la
nouvelle drogue qui fait fureur dans la Fédération
européenne. Nous sommes dans la 2ème moitié
du XXIème siècle, les jeunes se moquent des
grand-pères qui écoutent du rap, cette musique
d'un siècle passé, et se méfient des
grand-mères qui bidouillent mieux les ordinateurs qu'eux.
Toute l'efficacité du monde imaginé par les
auteurs est qu'il se contente scrupuleusement de pousser à
leur paroxysme des phénomènes existants - la
multiplication des chaînes de télé, les
reality shows - mais aussi et surtout l'importance croissante
des ordinateurs et des nanotechnologies, ces technologies
de l'infiniment petit. Elles sont à l'origine de notre
nouvelle drogue, l'eden, l'e-den devrait-on dire car il y
a un tiret après le e, comme dans e-mail. L'eden, le
paradis rime donc avec une prison électronique - en
anglais " den " signifie en effet tanière.
Pour y entrer, rien de plus simple, une injection suffit ;
pour en sortir, c'est une autre affaire : l'eden est en fait
un gigantesque univers de réalité virtuelle,
un peu comme un vaste jeu en réseau dans lequel tous
les consommateurs se retrouvent, pendant que leur corps, dans
la vie réelle, sombre dans le coma. Et il est beau
cet univers qui permet tout à commencer par un bien-être
permanent, alors le jeune Goran y succombe. Un comble : son
père est enquêteur à la brigade des stupéfiants
et tente justement de découvrir le secret de cette
nouvelle drogue. Dilemme et mauvaise conscience paternelle
assurées : c'est le deuxième point fort du livre,
il offre une belle galerie de personnages et de situations
très contemporains - les parents qui travaillent trop
et oublient leurs enfants, les couples décomposés
qui peinent à se recomposer, la difficulté,
à tous les âges, de communiquer, de dire ses
sentiments. Le message, lui, est basique : la vie est ici.
Toute la réussite du roman tient à sa façon
de le dire, qui n'omet pas non plus bataille contre les forces
du mal et ultimes rebondissements. Pas de doute, cet Eden
provoque l'addiction.
David Davidenkoff
www.comptines.fr
- juin 2004
[...]
Voilà un livre de science-fiction "classique"
comme on les aime : un monde qui n'est ni tout à fait
le nôtre, ni tout à fait un autre. Un univers
qui aurait pu naître sous la plume de Philipp K. Dick.
Notre monde dans quelques années : au sein de la Fédération
européenne, chacun est connecté à Internet
dans sa salle de classe, on téléphone grâce
à l'écran de télé et on s'immerge
dans la réalité virtuelle des jeux vidéo
au moyen d'un casque intégral.
Un roman écrit à quatre mains où se mêlent
les voix du fils et du père pour le plus grand plaisir
du lecteur.
A.T. (www.comptines.fr)