«
Quelques mois seulement après la naissance de mon aînée,
l’image fantomatique – et désagréable
– de mon futur gendre m’est apparue mentalement.
J’ai aussitôt imaginé l’histoire d’un
homme qui peine à trouver le sommeil quand, pour la première
fois, sa fille passe la nuit à la maison dans le même
lit que son amoureux.
Dis-sept ans plus tard, quand ma fille atteignait l’âge
de mon héroïne, j’ai mis le point final à
Apprendre à marcher aux enfants. J’ai alors réalisé
que la rédaction de ce livre m’avait accompagné
tout au long de ces années à la fois pleines et
furtives qui m’avaient vu traverser les affres et les
joies de la paternité.
Carnet de bord déguisé d’un papa ? Journal
intime caché derrière la fiction ?… Ce livre
est plein de pères qui sont tous un peu moi. »
Avec
Apprendre à marcher aux enfants, un recueil
de quinze fictions à la fois sensibles et lucides, pleines
d’humour et d’invention, Mikaël Ollivier nous
livre quinze portraits de pères, quinze figures d’hommes
d’aujourd’hui.
LE
MOT DE L'AUTEUR
Tout
est dit dans la quatrième de couverture ! Sauf que certains
des textes qui composent ce livre sont déjà parus
furtivement, il y a quelques années, chez un éditeur
fantôme. Ils reprennent vie dans cette édition
à ma plus grande joie, aux côtés d’histoires
totalement inédites qui approfondissent la thématique
qui m’est si chère de la paternité.
Les
livres ont la parole (Bernard Lehut)- RTL - 7 février
2016
Ecouter
la chronique :
Le
blog de Grégoire Delacourt - 13 janvier 2016
Ne
confondez pas Mikaël Ollivier avec Michel Oliver, fils
du grand chef Raymond Oliver, trois étoiles au Grand
Véfour, encore que, avec Apprendre à marcher
aux enfants, Mikaël Ollivier mérite lui aussi
trois étoiles. Voici un livre rare, plein de cette
grâce qu’on rêve de découvrir en
regardant sous la couverture. Un livre où toutes les
phrases semblent parfaites, comme autant de portées
mozartiennes.
Mikaël Ollivier nous apprend, en quinze chapitres, à
aimer les parents, et surtout les pères. Les pères
perdus, quand les enfants grandissent. Les pères nostalgiques
des ébats furieux du début. Les pères
tentés par les tentations qui surgissent au moment
où on ne s’y attend pas. Les pères effarés
qui sont dépassés par leur progéniture.
Les pères promeneurs de vilains petits Bouledogues
français. Etc. Quinze succulents chapitres, tour à
tour drôles, graves, bouleversants – qui nous
habitent longtemps encore, le livre refermé.
Voici donc une des succulentes surprises en ce mois de janvier,
au milieu des mastodontes pas toujours digestes qui débarquent
en librairie ; un texte frais, créatif et délicieux,
comme l’étaient le pintadeau Jean Cocteau et
le Coulibiac de Colette du grand Michel Oliver. L’avantage
avec Mikaël Ollivier, c’est qu’il n’y
a pas besoin de réserver. Le livre vous attend dans
toutes les librairies. Excellente dégustation.